1 janvier 2016 à 21:17

Ne pas passer notre tour !!!

Collés au fond du classement du groupe B de CFA, Caladois et Sarre-Unionnais ont l’occasion de sortir de l’ombre samedi. Aux joueurs d’Éric Becker de se montrer à la hauteur de l’événement, pour avoir une chance d’entrer dans l’histoire du club en le qualifiant pour les 16es de finale.

La fin de l’année a laissé un drôle de goût dans la bouche de tout suiveur de Sarre-Union. Cohérents en Coupe de France, où ils ont déjoué tous les pièges tendus, les joueurs bas-rhinois le sont beaucoup moins en championnat où ils n’ont remporté que trois de leurs treize premières rencontres.

Très loin du compte, très loin surtout du rôle qu’ils espéraient eux-mêmes tenir.

« Avant de parler de qualification, je veux d’abord que mon équipe montre son vrai visage »

Ce samedi, comme un fait exprès, ils vont retrouver sur leur route en Coupe de France un de leurs adversaires du CFA, un de ceux qui les avait battus il y a un peu plus d’un mois.

Et, comme le souligne Éric Becker, leur entraîneur, ils vont devoir se retrousser les manches. « Il va falloir de la volonté, de la rage même », commence par dire l’entraîneur de Sarre-Union.

Il faudra gommer les impressions de l’essentiel des dernières sorties en championnat pour se souvenir de la très accomplie deuxième période vue au FC Mulhouse. C’était juste après la sortie de route face à Villefranche (0-1).

« Nous avions été en dessous de tout, raconte le locataire du banc de touche de l’USSU. Je n’avais même pas été impressionné par notre adversaire. Mais nous avons une revanche à prendre, surtout sur nous-mêmes. Nous en avons l’occasion avec ce match. Avant de parler de qualification, je veux d’abord que mon équipe montre son vrai visage. »

Et son vocabulaire ne trahit aucune angoisse ni stress à l’approche du coup d’envoi, dans la préparation de ce match.

« Je sais à quel match je vais assister. Il n’y a pas beaucoup d’écart entre les deux équipes. Ce sera du 50-50. Et cette fois, contrairement au match de championnat, j’aurai le choix des joueurs. Pour un entraîneur, même si c’est délicat à gérer humainement, c’est appréciable sportivement. »

Il sait aussi que Villefranche va devoir se passer des services de son très précieux capitaine (Maxime Jasse), de son élément défensif d’expérience (Romain Sartre), sans oublier Alexis Soudain, un autre titulaire incontournable derrière. Autant d’absences qui pourraient peser lourd si…

Un petit grain de folie

« Quand on joue sur notre valeur, nous pouvons rivaliser avec n’importe quelle équipe, reprend Éric Becker, qui devra toutefois se passer des services de Fabien Lippmann (suspendu) mais aussi de ceux de Martial Riff. Comme nous n’avons pas encore réalisé d’exploit en Coupe de France, s’imposer là-bas en serait un petit. »

Mais comme il le souffle lui-même, il va falloir beaucoup d’ingrédients pour relever le défi caladois. Il y recense de l’organisation, de la « détermination, de la création, de la concentration », sans oublier le sel de cette compétition, « le petit grain de folie qu’il faut savoir mettre ».

Aux coéquipiers de Yann Schneider d’abuser de tout cela pour sombrer dans la plus belle des ivresses. Et retrouver la pleine lumière…

 

Source DNA.fr

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