15 avril 2016 à 19:48

Thomas Zerbini : On doit tellement à l'USSU !

De retour aux affaires, et à l’origine du seul but face à Lyon-Duchère (1-0) samedi dernier, Thomas Zerbini, dit Monsieur “Z”, espère voir la saison de Sarre-Union se terminer de la plus belle des façons.

Thomas Zerbini a (enfin) repris sa bonne habitude. Celle d’improviser le cri de la victoire dans le vestiaire de l’US Sarre-Union. Quatorze fois d’affilée en CFA, il a été privé de ce simple plaisir.

Et là, samedi dernier, après avoir affronté et battu Lyon-Duchère (1-0), leader du groupe B, le déluré milieu de terrain a enfin pu faire vibrer ses cordes vocales, sans fausse note.

« Ce n’est pas possible autrement, on lui doit tant »

« Il y avait enfin de la joie, de la satisfaction, mais très vite, on est revenu dans la frustration. Malgré ce succès, on reste dernier, dans une position très inconfortable », relate l’inlassable numéro 8, tout juste de retour de blessure, à l’origine du seul but de la rencontre quand il avait dégagé loin le ballon.

Yann Benedick d’abord, Vianney Schermann ensuite, se chargeront de le propulser dans les filets. « Quand on voit trois de nos matches précédents, contre Montceau, contre Le Puy ou à Yzeure, on aurait chaque fois dû s’imposer. Nous le méritions, alors que nous n’avons obtenu que des résultats nuls à l’arrivée. »

Avec six points de plus, les comptes seraient moins douloureux à faire. Là, ses coéquipiers et lui sont toujours englués au fond du classement, à quatre points d’Yzeure, le premier non relégable. À huit points seulement de Villefranche, là où les Sarre-Unionnais se déplacent samedi, et de la première moitié du tableau.

« Il faut s’en sortir absolument. Quelle que soit la destination de chacun à la fin de la saison, nous avons le devoir de laisser le club en CFA. Ce n’est pas possible autrement, on lui doit tant. »

Bien sûr, il évoque le match héroïque livré sur cette même pelouse du stade Armand-Chouffet le 3 janvier. C’était en 32es de finale de la Coupe de France. L’USSU s’était imposée (1-2), Thomas Zerbini réduisant le score pour… Villefranche sur un but contre son camp.

« Si c’est la condition pour accumuler les victoires et pour l’obtention de notre maintien, je suis prêt à marquer autant de fois contre mon camp que nécessaire », sourit le Brunstattois, en réponse à toute éventuelle taquinerie.

Plus sérieusement, il estime la situation « pas facile à vivre », avec une sensation de culpabilité. « On a tous une part de responsabilité. On est loin du compte, loin de ce qu’on attendait de nous. La Coupe de France, qui a été une fantastique aventure humaine, nous a éloignés des vérités quotidiennes. Inconsciemment, elle nous a fait du mal. Mais nous ne nous sommes jamais désunis. Malgré tout, nous sommes restés soudés. »

Alors, il ne veut plus rien anticiper, craint seulement « le gâchis immense » promis par certains à ses couleurs, dont il veut s’échapper avec ses coéquipiers. « Il ne nous reste plus que des matches de Coupe à disputer. Celui de Villefranche est presque une finale. Si on y obtient un très bon résultat, les choses peuvent changer… »

« Je veux que notre histoire se termine bien » :

Et lui, qui a multiplié les kilomètres à pied face à Lyon-Duchère, sans être encore à 100% de ses moyens, y croit. Refuse de rentrer bredouille de son voyage en pays caladois, avec des kilomètres en voiture difficiles à avaler ensuite.

« On ne va rien lâcher, on veut tous permettre à Sarre-Union de se maintenir. Il faut s’en sortir. J’ai envie d’entendre dire de nous que nous avons réalisé quelque chose de beau cette saison. Je veux que notre histoire se termine bien, qu’elle ait une jolie fin. »

L’autre scénario, plus sombre forcément, il ne veut même pas en entendre parler. Et il est prêt à faire des pieds et des pieds pour se faire entendre.

Avancer pas à pas, comme on récite son b.a.-ba…

Source DNA.fr

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