2 décembre 2015 à 13:32

Des phrases dont il faudrait parfois s'avoir s'abstenir !!!

« En relativisant, je pense qu'avoir hérité de Sarre-Union lors du tirage est plutôt une bonne chose car selon moins c'est une équipe moins forte que peuvent l'être Mulhouse ou Saint-Louis.» En lâchant cette phrase, l'un des maîtres à jouer de Schirrhein a donné une source de motivation supplémentaire aux hommes d'Eric Becker.

Confronté à l'US Sarre-Union au huitième tour de Coupe de France, le FCE Schirrhein sera, pour la première fois de la compétition, dans la peau de l'outsider. Pour autant, Nicolas Loison (ici, en blanc) et ses coéquipiers croient en l'exploit avec en tête, l'envie de réécrire les plus belles heures du club.

Arrivé cet été du côté du stade Oscar Heisserer, à désormais 34 ans, Nicolas Loison aborde sereinement le rendez-vous, « personnellement, je vis très bien toute cette effervescence. Se retrouver à ce stade de la compétition est déjà formidable pour un club comme Schirrhein. Nous serons cette-fois dans la peau du petit Poucet, nous n'aurons rien à perdre. C'est que du bonus ». Pourtant, avec un CV long comme le bras enrichi par des passages au Racing club de Strasbourg en Ligue 1 ou encore de l'autre côté du Rhin en Bundesliga, Loison disputera bien son premier huitième tour de coupe de France, contrairement au club, qui lui, avait déjà atteint les seizième de finale en 2008 face à Toulouse, « L'engouement autour de la coupe est fabuleux ici. Déjà à Reding lors du tour précédent, les supporters étaient 700 à avoir effectué le déplacement. Cela fait maintenant près de trois semaines que la coupe de France est dans toutes les bouches. On entend parler que de cela, c'est un truc de dingue ! ».

Pour réaliser l'exploit, les Schirrheinois feront face à l'US Sarre-Union, pensionnaire de CFA. Un premier gros morceau pour la bande à Roecklin, mais pas de quoi impressionner Loison, « En relativisant, je pense qu'avoir hérité de Sarre-Union lors du tirage est plutôt une bonne chose car selon moins c'est une équipe moins forte que peuvent l'être Mulhouse ou Saint-Louis. De plus, ils doivent faire avec de nombreux blessés », nous raconte-t-il. « Si sur une saison, il nous est impossible de rivaliser avec une équipe de ce niveau, sur un match, tout reste possible. Nous avons des joueurs de qualité et tous ces éléments me font dire que c'est jouable. Vivre un tel exploit à 34 ans pour mes derniers pas sur les terrains serait génial ».

 

Source LAFA.fff.fr

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