19 octobre 2016 à 09:06

L'entraîneur de Bartenheim affectionne la coupe de France

A 48 ans, Nicolas Frischherz (photo), entraineur du FC Bartenheim (PE), s'apprête à recevoir l'US Sarre-Union (CFA2) lors du sixième tour de la coupe de France. L'occasion de vibrer à nouveau à travers cette coupe de tous les possibles. Après avoir vécu un 32e de finale avec Saint-Louis en tant que joueur ou encore la réception des SR Colmar en tant que coach de Uffheim, l'éducateur sportif entretient une relation particulière avec cette compétition.

20 après, les souvenirs sont encore gravés. Forcément, un 32e de finale de coupe de France, ça ne s'oublie jamais. « C'est ineffaçable. Avec les anciens, on en parle encore ! Nous étions en DH, on avait éliminé Sedan (D3) et Mulhouse (D2), c'était des exploits fabuleux. Nous avions finalement céder face à Gueugnon », se remémoire l'ex-milieu défensif, fier de cette épopée.

De la coupe de France, Nicolas Frischherz garde un autre moment inoubliable en lui. Il y a quatre ans, alors aux manettes de la formation d'Uffheim, le club affronte Colmar au cinquième tour de coupe de France. « Pour les bénévoles qui oeuvrent au quotidien, c'est une récompense magnifique », raconte-t-il. Pour l'anecdote, cette rencontre avait été le théâtre de retrouvailles entre lui et Damien Ott. « Nous étions coéquipiers à Saint-Louis lors de notre aventure en 1996/1997, c'était un beau clin d'oeil de se retrouver tant de temps après », se souvient-t-il.

Expérimenté, Nicolas Frischherz livre ses ingrédients pour réussir un parcours hors du commun : « A mon sens, il faut deux choses. De la chance au tirage pour ne pas avoir à jouer un match trop déséquilibré sur le papier et répondre présent le jour J ». Pour l'instant, ses joueurs de Bartenheim ont pu et su concilier les deux afin de se hisser au sixième tour. « Je suis fier d'eux. Au deuxième tour, on a joué dans l'anonymat le plus complet. A Eschbach, au tour précédent, on s'est déplacé avec un car plein dans une ambiance formidable », se réjouit le technicien.

Plutôt préservé par les tirages précédents, Bartenheim n'a pas été epargné en tombant sur un ogre, Sarre-Union. « C'est un très très gros morceau. Il y a trois divisions d'écart, il y a pas photo entre nous et eux. », affirme d'entrée le coach. Cependant, pas question de s'avouer vaincu. « J'estime qu'on a environ 10-15 % de chance. On va jouer le coup à fond. La magie de la coupe de France, c'est que des exploits ont lieu chaque année. Pourquoi pas nous ? », espère-t-il. Pour y parvenir, il faudra compter sur un public chauffé à blanc. Rendez-vous dimanche à 15h au stade Municipal de Bartenheim pour cette belle fête du football.

Source LAFA.fff.fr

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