18 février 2017 à 07:32

L'heure de la reprise a enfin sonné !

À 31 ans, Yann Schneider dispute sa huitième saison sous le maillot sarre-unionnais. Profondément touché par la descente de l’USSU en CFA2 en juin dernier, il entend faire le maximum pour aider son club à vite remonter. Le tout avec beaucoup de prudence…
Yann a hâte d’y être

Le 17 décembre dernier à Nancy II (1-2), Yann Schneider et ses copains disputaient leur dernière rencontre de l’année 2016 en championnat. Sauf que depuis, la météo a fait de siennes, les privant tout bonnement de rencontres officielles.

« On est très impatients d’être samedi, ne cache pas le capitaine sarre-unionnais. Trois mois sans match officiel, pour des compétiteurs comme nous, c’est hyper-long et compliqué à gérer. »

« À chaque fois une grosse déception »

Pour garder le rythme, de nombreuses rencontres amicales étaient programmées, dont la dernière en date samedi à la FAIG, ponctuée par une large victoire (7-3). « Mais ça ne remplace pas la compétition, c’est sûr, concède-t-il. On s’entraînait bien toute la semaine et le vendredi, on apprenait que notre match du samedi était reporté. C’était à chaque fois une grosse déception. »

Demain, les Sarre-Unionnais seront enfin de retour sur le pré pour de bon avec la réception de Sarreguemines, le voisin mosellan. « Ça va être dur de se remettre tout de suite dedans après une si longue trêve. Mais on est tous très motivé et on a envie de bien faire. »

De manière un peu plus personnelle, Yann Schneider l’avoue : il a encore la descente en CFA2 de la saison dernière en travers de la gorge. « C’était ma première descente depuis mon arrivée à Sarre-Union. C’était une saison bizarre, avec ce parcours en Coupe de France et ces énormes scènes de joie qui ont suivi. Mais cette relégation a été très dure à accepter. On n’a pas mis les ingrédients pour s’en sortir, on n’a pas fait les bons choix aux bons moments. Et surtout, on a chacun connu des défaillances, à tous les niveaux. »

Il a préféré rempiler

Malgré quelques propositions arrivées en début de mercato, l’éternel capitaine sarre-unionnais a préféré dire « oui » à Roudy Keller et aux dirigeants. « J’aurais pu partir, mais je me suis mis très tôt d’accord avec le club, j’étais d’ailleurs le premier à prolonger. Le discours et le projet me convenaient. »

Un projet qui consiste, à court ou moyen terme, à voir l’USSU retrouver un championnat de CFA qu’elle a côtoyé pendant cinq saisons. Et ce même si l’exercice actuel avait plutôt mal démarré.

« On a accueilli de nouveaux joueurs, on découvrait un nouveau championnat et puis on n’a pas été épargné par les blessures et suspensions. On a eu du mal au démarrage et même si ça marche beaucoup mieux depuis quelques mois, tout ceci reste encore fragile. »

Avec quatre victoires et un nul sur leurs cinq dernières rencontres avant la trêve hivernale, les Sarre-Unionnais semblaient avoir enfin trouvé leur rythme de croisière. « On voyait que ce qu’on faisait ne marchait pas. On a eu l’intelligence de changer notre style de jeu et notre animation. »

« On peut faire très mal »

Pour tenter d’alimenter cette série positive qui leur a permis de revenir dans le premier tiers du classement, Yann Schneider et ses coéquipiers devront écarter Sarreguemines demain. « Ce sera un match plaisant. Je sais que les dirigeants l’attendent avec impatience, c’est un derby. Comme pour chaque rencontre, ça risque de se jouer sur quelques petits détails. À nous de les faire pencher en notre faveur. »

En bon capitaine qu’il est, Yann Schneider ne doute pas de la capacité de ses coéquipiers à continuer à montrer de jolies choses en championnat. « J’ai une entière confiance en mon groupe. Quand on joue tous ensemble et l’un pour l’autre, on peut faire très mal. »

Le message est passé. Et les Sarregueminois sont prévenus…

Source DNA.fr

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