27 mars 2019 à 09:08

Retour sur la victoire face à Biesheim

Avec sa victoire face à Biesheim (2-1), Sarre-Union creuse la tête et compte, désormais, quatre points d’avance sur Thaon. Mais Stéphane Leoni se refuse à parler de montée.
Pas d’enflammade

Il reste une poignée de secondes à jouer avant que l’arbitre ne siffle la mi-temps. Quelques minutes plus tôt, Groune est taclé fautivement par Finance. L’arbitre laisse jouer car Amri récupère le ballon et s’en va ajuster Kehi. Sarre-Union prend les devants.

Dans les travées, un spectateur peste sur son téléphone. Thaon vient d’égaliser dans les tout derniers instants à Troyes. Si ce nul est une bonne affaire pour les Bas-Rhinois, il y a un goût de trop peu car les Vosgiens viennent de combler deux buts d’écarts. Et chaque point compte.

« Il suffit de perdre deux matches… »

À l’issue de la rencontre, Stéphane Leoni ne voit pas les choses de la même manière.

« Ce résultat est parfait pour nous. Thaon ralentit et Troyes ne revient pas », analyse l’ancien entraîneur de Tremery. Avec quatre points d’avance avant deux matches décisifs (à Mulhouse puis contre Thaon), les Sarre-Unionnais restent dans un fauteuil. Mais pourtant, à sept journées de la fin, Leoni refuse d’évoquer la montée.

« Ce n’est rien quatre points, tempère-t-il. Il suffit de perdre deux matches…. » Le technicien l’assure, « on parlera d’accession à trois journées de la fin ». Pour le reste, il se satisfait de la bonne prestation de ses joueurs, heureux de voir « qu’il y avait du très bon dans tous les compartiments du jeu ».

Et si c’était cela les ingrédients de la réussite de la belle saison des Bleus ? Un groupe solidaire, qui ne se prend pas la tête et qui travaille durement.

Un collectif bien huilé

Leoni acquiesce. « À l’échauffement, Keita, un de mes piliers sur le plan défensif, s’est blessé. J’ai dû faire reculer Schermann en défense », explique le coach pour démontrer qu’il possède un collectif bien huilé. Le replacement de Schermann, qui a déjà occupé tous les postes sauf celui de gardien, n’a pas déstabilisé l’équipe.

Surtout, même en étant mené contre le cours du jeu, le leader n’a jamais paniqué. « On a produit notre football. Nous n’avons pas concédé énormément d’occasions. Je regrette, juste, que nous n’ayons pas marqué un ou deux buts de plus », admet-il.

Leoni est perfectionniste. Mais l’essentiel est là. Pendant que Biesheim reprenait une place de relégable qu’il n’avait plus connu depuis la trêve, Sarre-Union confortait son avance en haut du classement.

Certes, la prudence est de mise. Mais le 25 mai prochain, le stade omnisports pourrait vivre une apothéose de rêve.

Source DNA.fr

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