17 décembre 2021 à 12:00

Entretien avec Amara Keita

Sur le flanc depuis la fin du mois de novembre, le capitaine de l’US Sarre-Union Amara Keita se tient prêt pour la rencontre de samedi. Son expérience, notamment de la Coupe de France, pourrait s’avérer précieuse.

Il n’a plus chaussé les crampons depuis le 27 novembre et un revers devant l’AS Nancy-Lorraine II (0-2) en National 3. Trois matches se sont depuis déroulés sans lui (un en Coupe de France, un en Coupe du Grand Est et un en championnat). Samedi face à Versailles, le capitaine sarre-unionnais Amara Keita, toujours enquiquiné par un mollet, espère être de la partie.

Amara, tout d’abord, comment allez-vous ?

J’ai une périostite mais ça va mieux… J’ai joué contre Nancy mais j’avais un peu mal après, donc on n’a pas pris trop de risques. Ce souci, ça fait un moment que ça dure. Pour que ça passe, il faut du repos. Et je ne me suis pas trop reposé, ça n’est donc pas vraiment parti.

Serez-vous prêt pour la rencontre face à Versailles samedi ?

Je suis à la disposition du coach, c’est lui qui fait son onze, je l’ai toujours dit.

Avec Caner Metin et Seydou Simpara, vous êtes l’un des rares à avoir déjà joué un 32e de finale de Coupe de France. Du coup, vous demande-t-on de davantage intervenir dans le vestiaire auprès des plus jeunes ?

De par notre passé, naturellement, le coach compte un peu sur nous pour parler aux plus jeunes. La Coupe de France, c’est particulier, ça n’a rien à voir avec le championnat, du coup, on a notre rôle à jouer.

En championnat justement, cela se passe un peu moins bien actuellement. Le club reste sur six matches sans succès. Y’a-t-il de l’inquiétude ?

Actuellement, on ne gagne pas mais par exemple à Colmar, dans le contenu, ça a été bon. On mérite au minimum le match nul, mais on a surtout galvaudé beaucoup de matches avant. On a perdu des points à Prix-lès-Mézières (1-1), à Biesheim (2-2). Il ne faut pas se tromper d’objectif. Inconsciemment, on a un peu pensé à la Coupe.

En Coupe de France, le risque, c’est souvent de « jouer le match avant », dans les têtes. Comment faire pour éviter cela ?

On a un coach qui a assez de vécu en Coupe de France pour prévenir de ça. Dès ce soir (mercredi) à l’entraînement, il va mettre l’accent autour de ça. Ses préparations d’avant-match sont très souvent justes et bonnes. Si on gagne à Haguenau et à Schiltigheim, ce n’est pas un hasard. En amont, on avait très bien préparé ces rencontres.

Vous allez avoir 33 ans le 15 janvier prochain. Y’a-t-il toujours une certaine excitation avant de prendre part à un 32e de finale de Coupe de France ?

Je crois que c’est la quatrième fois que je joue un 32e (deux fois avec Sarre-Union et deux fois avec Raon-l’Étape). Moi je suis un compétiteur, je suis loin d’être à la retraite. Tous les matches, je les joue pour les gagner. L’envie y est, c’est sûr, mais comme tous les matches.

Versailles, c’est une équipe de N2, mais c’est surtout un vrai gros morceau…

C’est une équipe avec un grand projet. Ils font un gros début de saison et ils ont un bon effectif avec des joueurs de qualité. C’est une équipe complète. Si on veut passer, il faudra faire un très gros match.

Source DNA.fr

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