L’US Sarre-Union doit se retrousser les manches

« Les faits de jeu sont un peu contre nous ce moment, il faut faire front. Mais c’est le foot, il faut faire avec », analyse avec lucidité l’entraîneur sarre-unionnais Sébastien Meyer. Voilà deux semaines, lors d’un samedi noir à Épernay , l’USSU perdait sur une même action son gardien Jonathan Grebil sur blessure, son milieu offensif Amine Naïfi sur expulsion et encaissait, sur penalty, le but de la réduction du score marnaise. Dans les cages se trouvait le… milieu de terrain Samir Bounouar. Ce dernier allait s’incliner une seconde fois dix minutes plus tard (2-2).

Samedi dernier, les Bleus retrouvaient leur public pour un 7^e tour de Coupe de France face à l’ES Thaon, un de ses habituels camarades de jeu en championnat. Le visiteur vosgien, connu pour être accrocheur et discipliné, n’a été d’aucune pitié pour son hôte (0-3).

Un manque d’efficacité

Pourtant, les coéquipiers de Ludovic Rauch avaient bien démarré la partie. « La première demi-heure est plutôt bonne, estime le coach. On a cinq, six occasions franches. On doit mener au score, mais on manque d’efficacité. » Au contraire des Thaonnais qui « exploitent chaque faille de l’adversaire pour le mettre en difficulté ».

« On s’est écroulé mentalement »

Les Sarre-Unionnais avaient pourtant l’occasion de recoller au score, mais le penalty de Lilian Fournier était détourné par le portier de l’EST. « Derrière, on s’est écroulé mentalement », reconnaît Sébastien Meyer qui pointe également un manque de « métier » de son équipe.

Sur le pré, dans les rangs de l’USSU, ne figurait en effet qu’un seul trentenaire : le milieu de terrain Jordan Swistek. « Thaon est une équipe beaucoup plus expérimentée que la nôtre », fait remarquer le technicien.

La réserve de Troyes, « une grosse écurie »

Pour rebondir, il faut « bosser », martèle le quadragénaire. Samedi, les coéquipiers de Ludovic Rauch retrouvent le championnat avec la réception des réservistes de Troyes, invaincus depuis la première journée et une défaite sur le terrain de l’actuel leader, l’ASC Biesheim (4-0, le 27 août). Depuis cet accroc, les jeunes joueurs de l’ESTAC ont aligné quatre victoires et deux nuls. « C’est une grosse écurie, on les connaît.  On sait qu’on devra bien défendre et être efficace sur les récupérations. Il faudra faire bloc et reprendre de la confiance. »

Source DNA.fr