Revue de presse avant la réception de Prix les Mézières

Ce samedi (17 h), l’US Sarre-Union va enfin retrouver la chaleur de son stade Omnisports. Depuis le début de l’année 2023, le club dirigé par Charles Hamm était constamment sur la route, à Thaon (0-3), Illkirch-Graffenstaden (2-3) et à Molsheim face au Racing II (4-1) en championnat, puis dernièrement à Oberlauterbach (1-2) – équipe de Régional 2 – lors des 32^es de finale de la Coupe du Grand Est. Rejouer à domicile devant « nos supporters » va « faire du bien », ne cache pas le défenseur central Jérémie Branca.

Pour les retrouvailles avec son public, l’USSU s’attaque en plus à un gros morceau, en l’occurrence les Ardennais de Prix-lès-Mézières, troisièmes au classement à six points du leader biesheimois avec un match en retard à disputer. En championnat, les « Vert et Noir » n’ont plus connu la défaite depuis le 1^er  octobre 2022 et une virée à Troyes face à l’ESTAC II (2-0). « Ça va être un très gros match de haut de tableau, estime l’arrière central de 22 ans. Si on gagne, on peut les rattraper. Ils défendent très bien et ont un bon bloc. C’est une équipe qui a de la taille, surtout en défense. On sait qu’on va avoir la possession. Il ne faudra pas qu’elle soit stérile. Il faudra être très concentré. »

Contre le Racing II, « on s’est fait punir en début de deuxième mi-temps »

Les Sarre-Unionnais ne devront pas reproduire les mêmes erreurs commises lors de leur dernière rencontre de National 3 face au Racing II. « Tactiquement, on n’était pas bons, même techniquement, ça n’a pas suffi, souligne Jérémie Branca. On s’est fait punir en début de deuxième mi-temps. On s’est cru au-dessus du Racing. »

Un accroc qui ne doit cependant pas ternir le bon comportement général de la troupe de Sébastien Meyer, actuelle cinquième avec dix points d’avance sur le premier relégable Reims Sainte-Anne (10^e ).

Avec huit points de retard sur le leader, l’ASC Biesheim, elle n’a pas totalement abandonné l’idée de jouer les trouble-fêtes dans le haut du tableau, à condition de ne plus perdre trop de points, comme le confie le natif de Forbach. Lors des prochaines batailles, l’USSU pourra en tout cas s’appuyer sur son défenseur « en pleine confiance » avec un coach qui la lui rend bien.

En parallèle, Jérémie Branca, non conservé par le Racing à l’issue de son contrat stagiaire en 2021, n’a pas abandonné ses rêves de professionnalisme. « Je travaille pour aller plus haut », résume-t-il.

Sébastien Meyer, son entraîneur et ancien professeur au collège

S’il lui a manqué un soupçon de « chance » pour passer le cap à Strasbourg, il avoue aussi avoir fait « quelques erreurs en match » lors de la dernière année. « Quand je m’entraînais en pro, j’étais latéral droit », ajoute-t-il, alors que son poste de prédilection est en charnière, voire sur le côté gauche.

Rapidement contacté à la fin de son contrat par Sébastien Meyer, son ancien professeur principal en classe de 5^e à Cocheren, Jérémie Branca a vite rebondi à Sarre-Union, là où il s’épanouit pleinement désormais.

Source DNA.fr