Revue de presse avant le déplacement à Belfort

« On est au pied du mur, mais on a notre destin en main. Aujourd’hui, on est devant. Si on fait le boulot, on restera devant. » Arnaud Bey, l’entraîneur de l’US Sarre-Union, a parfaitement résumé les enjeux liés à l’ultime rencontre de son équipe, ce samedi 17 mai (18 h) au stade Roger Serzian de Belfort. À l’heure actuelle, l’escadron d’Alsace Bossue pointe à la dixième place de la poule H et compte une unité d’avance sur l’ES Thaon, onzième et première relégable.

Un point suffit aux Belfortains

La semaine dernière au stade Omnisports, l’officialisation du maintien était toute proche, mais les coéquipiers de Mouhamed Diatta ont été accrochés par l’US Raon-l’Étape (1-1). « On a eu la chance d’ouvrir le score, mais la tournure du match n’a pas été en notre faveur. Maintenant, on n’a plus le choix. Il faut aller à Belfort pour prendre les trois points et éviter de regarder ce qu’il se passe derrière. »

Au coup d’envoi, la pression ne sera pas uniquement sur les épaules sarre-unionnaises. Les locaux, huitièmes avec 31 points dans la besace, ne sont, eux aussi, pas encore assurés de renouveler leur bail au cinquième niveau du football français. « Ils ne sont pas dans la même configuration que nous. Un point leur assurerait le maintien », indique le coach de l’USSU, qui se méfie d’une formation restant sur deux succès consécutifs contre Pontarlier (4-1) et au FCOSK 06 (5-1). « Ils ont de vraies armes à faire valoir », notamment leur ligne offensive, en partie menée par Lucas Schnepp, un ancien de la maison. « Ils ont des qualités et des défauts comme nous. Il ne faut pas diaboliser l’adversaire, ni le sous-estimer non plus. »

Pour cette rencontre sous haute tension, Arnaud Bey n’a pas chamboulé quoi que ce soit dans la préparation. Comme d’habitude, « envie » et « détermination » escorteront les joueurs sarre-unionnais dans le Territoire de Belfort.

Des supporters présents

Les Bleus bénéficieront aussi du soutien de leurs supporters pour les mener vers le maintien. « La mobilisation du club, ça doit être un levier de motivation supplémentaire », confirme le technicien avant de poursuivre. « Ce n’est pas l’histoire d’une saison, c’est l’histoire d’un club qu’on doit défendre. Un club qui est dans le championnat de France (National 2 et 3) depuis 17 ans. Il faut l’honorer et la seule preuve qu’on peut faire, c’est de tout donner. »

Source DNA.fr